Le sud de Madagascar abrite certaines des merveilles naturelles et des paysages les plus captivants de l’île. Le Parc National d’Isalo présente un plateau de grès ponctué de poches de canyons vivifiants. Le Parc national d’Andringitra, quant à lui, est caractérisé par des montagnes imposantes, de vastes prairies et des forêts intactes. En plus de sa région aride du sud-ouest, la région possède également des forêts épineuses, de charmantes plages et des sites de surf et de plongée à sensations fortes, ce qui en fait une destination idéale pour tout voyageur.
Le Parc National Zombitse-Vohibasia
Situé dans la région de la forêt sèche de Madagascar, le Parc National Zombitse-Vohibasia est un parc national unique et diversifié qui se démarque de la relative monotonie qui l’entoure. En 1997, il a été déclaré parc national en raison de sa combinaison de parcelles de forêt à feuilles caduques de l’ouest et de la flore de la forêt épineuse du sud. Malgré la déforestation considérable qui s’est produite ces derniers temps, le parc contient encore une variété d’animaux et de végétation, y compris deux types de baobabs : Adansonia za et Aponogeton madagascariensis. Bien que le parc ne soit pas considéré comme une destination indispensable, une agence de voyage locale à Madagascar pourra vous aider à vous y rendre car il offre de nombreuses possibilités d’observer la faune et la flore et d’explorer des sentiers larges et plats.
Le Parc national d’Isalo
Le Parc national d’Isalo, situé entre Tuléar et Fianarantsoa, est devenu une destination populaire pour ceux qui recherchent un paysage unique et spectaculaire. Ce plateau de grès de 800 kilomètres carrés est remarquable pour ses piliers sculptés et ses mesas imposantes qui ressemblent à l’emblématique Monument Valley. Le Parc national d’Isalo compte plusieurs canyons au fond sablonneux, entourés de forêts tropicales. Dans toute la région, les randonneurs et les aventuriers peuvent profiter des excellentes possibilités d’exploration.
Le Parc National d’Andringitra
Niché à la limite sud des hautes terres centrales du pays, se trouve le Parc national d’Andringitra, d’une superficie de 310 kilomètres carrés. Créé relativement récemment, en 1999, ce parc possède une gamme variée d’écosystèmes. De la forêt et des prairies du nord et de l’ouest, qui connaissent une saison sèche en hiver, à la lande de montagne autour des pics granitiques, en passant par les ravins isolés ornés de forêt tropicale sur les pentes orientales, les merveilles naturelles à explorer abondent. Pour les amateurs de faune, l’Andringitra abrite une diversité remarquable de faune, dont de nombreuses espèces de lémuriens, plus de 30 autres mammifères, 100 espèces d’oiseaux, 35 reptiles, et bien plus encore.
Le Parc National d’Andohahela
En pleine nature, à l’intérieur de Fort Dauphin, se trouve le Parc National d’Andohahela, une région isolée et montagneuse composée de trois districts distincts. Bien que la faune ne soit pas aussi abondante que dans d’autres parcs nationaux, la présence de lézards est fréquente et les visiteurs ont de bonnes chances d’apercevoir des lémuriens à queue annelée et des propithèques de Verreaux. Les randonneurs peuvent explorer le sentier Tsimelahy, une randonnée de deux heures à travers la zone de transition entre la forêt sèche et la forêt sèche humide. Pour les randonneurs plus exigeants, la randonnée jusqu’à Mangatsiaka permet aux visiteurs de découvrir la forêt épineuse caractéristique du sud-ouest de Madagascar.
La Réserve Privée Berenty
La Réserve Privée Berenty se situe dans une zone de conservation de Madagascar, petite mais remarquable, qui abrite une flore et une faune uniques. Malgré une superficie de seulement 2,5 kilomètres carrés, cette réserve est très prisée des touristes pour ses magnifiques tamariniers indiens, ses plantations de sisal semblables à des cactus et ses larges sentiers de randonnée bien entretenus. Les sifakas “danseurs”, réputés pour leurs mouvements élégants et vifs qui stupéfient les visiteurs, constituent l’une des curiosités de la réserve. La réserve abrite également le renard volant de Madagascar, une énorme chauve-souris frugivore qui peut être observée en train de se percher dans la région.
La baie de Lokaro
Placée dans la partie nord-est de Fort Dauphin, la Baie de Lokaro est une destination de plage étonnante qui attire les habitants les plus aisés et les expatriés à la recherche d’une pause dans leur vie citadine. Avec sa forme de triple croissant et son sable doré, cette plage de 1,5 km est complétée par la forêt côtière dense qui l’entoure, offrant aux visiteurs un sentiment de tranquillité naturelle et d’isolement. En dépit de leur manque d’infrastructures, quelques hôtels de la ville disposent de modestes annexes de plage à Lokaro, destinées aux escapades de fin de semaine ou aux séjours de vacances réservés.
La région de Tuléar et ses environs
Malgré son manque de prestige et de reconnaissance, le port de Tuléar et ses environs possèdent un charme et un caractère uniques qui valent la peine d’être explorés. En tant qu’un des anciens ports d’esclavage de Madagascar, Tuléar a connu sa part de luttes politiques et économiques qui ont laissé le port se débattre pour maintenir ses services de base au milieu d’une pauvreté et d’un gâchis visibles. La ville reste cependant un joyau caché, à l’abri des mangroves et des vasières, qui attend d’être découvert par ceux qui sont prêts à s’aventurer hors des sentiers battus.
La réserve de Sainte Luce
La réserve de Sainte Luce, dans le sud-est de Madagascar, peut sembler petite, mais son importance ne peut être surestimée. D’une superficie totale de 4,3 kilomètres carrés, cette zone abrite une faune et une flore endémiques parmi les plus rares de la région. Située à moins de 40 km au nord-est de Fort Dauphin, la réserve de Sainte Luce se caractérise par une forêt côtière humide, des prairies et des marécages qui se développent directement derrière le bord de mer. La réserve a été nommée d’après la baie adjacente, dont l’origine remonte à un groupe de colons français du XVIIe siècle.